Le Sénégal a manifesté un important effort fiscal pour son système éducatif au cours des vingt dernières années. Les dépenses courantes d’éducation (2015-2016) sont d’environ 35 % du budget national du Sénégal, ce qui représente près de 6 % du PIB et dépasse les normes admises pour des pays de notre taille (4 % en Afrique).
Cet engagement pour l’atteinte des objectifs internationaux d’éducation (Éducation Pour Tous, Objectifs du Millénaire, etc.) se traduit par l´élargissement de la carte scolaire qui a engendré la création massive de lycées de proximité et le recrutement en grande quantité de personnel enseignant.
Toutefois, le flux démographique scolaire couplé d’une obligation d’assurer la qualité des apprentissages à l’école constitue un défi de taille pour les Ministères concernés.
Pour répondre à la question de la massification, les autorités se sont contentées de recruter des professeurs dont la plupart n’ont bénéficié d’aucune formation pédagogique et ne maîtrisent pas non plus les contenus pédagogiques. Cette lacune est gravement accentuée par le fait que rares sont les établissements dotés de bibliothèques, a fortiori de médiathèques ou d’un bon accès à Internet ou encore d’une régularité de la fourniture d’électricité.
Par ailleurs, bien que des efforts colossaux aient été fournis par les autorités pour trouver des ressources assurant l’enseignement, il faut noter qu’elles sont encore en nombre insuffisant et surtout dans certains domaines tels que les mathématiques, la philosophie et l’espagnol où l´on continue de faire appel aux services des retraités afin de résorber le manque existant sur le terrain.
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Une solution aux problèmes de massification et de garantie de la qualité de l’enseignement est de renforcer les capacités des enseignants déjà en exercice tout en multipliant les formations adéquates aux personnes désireuses d’intégrer le secteur éducationnel.
Cependant, le système LMD qui a restructuré toute l’offre de l’enseignement supérieur en trois cycles à savoir la Licence, le Master et le Doctorat (LMD) constitue un premier frein pour le renforcement de capacités des enseignants en exercice. De fait, compte tenu des conditions d’admission à ce nouveau système et de leur niveau d’études avant leur intégration dans l’enseignement, une bonne partie des enseignants du moyen secondaire peinent à satisfaire les exigences requises pour poursuivre leurs études.
En effet, 70 % des enseignants du moyen secondaire ne sont pas titulaires de la Licence et ne peuvent alors prétendre à des études de niveau Master. Précisément, ils disposent souvent de diplômes de niveau Baccalauréat plus une à deux années d’études et doivent passer par une commission d’équivalence pour être enrôlé dans un programme de Licence.
Certes des dispositifs sont mis en place au niveau des universités pour faciliter le retour des enseignants dans la formation mais deux éléments ne jouent souvent pas en faveur de l’effectivité de cette volonté. D’une part, l’offre de formation est d’ordre académique et généraliste et ne donne pas suffisamment d’éléments de professionnalisation tels que souhaités par les enseignants déjà en exercice. D’autre part, les distances qui séparent les lieux de travail et les instituts supérieurs de formation viennent s’ajouter à un agenda surchargé des enseignants qui ont en charge des effectifs pléthoriques.
Ces multiples obstacles ou freins, outre le fait qu’ils ne favorisent pas leur promotion et leur plan de carrière, ne permettent pas à ces enseignants d’assurer leur employabilité et encore moins aux autorités d’atteindre les objectifs de leurs politiques.